Licenciements, suppressions de postes, précarité, bas salaires : y’en a assez !
TOU.TE.S EN GREVE VENDREDI 2 OCTOBRE !
En cette rentrée sociale les capitalistes profitent d’une situation économique dégradée pour accélérer les projets de restructurations qu’ils avaient dans leurs cartons. Dans le commerce, des dizaines d’enseignes ont initié des licenciements collectifs. La famille Mulliez, propriétaire du groupe Auchan et 6ème fortune française, est particulièrement active pour détruire la vie de milliers de salarié.e.s du groupe.Grace aux ordonnances gouvernementales du 20 mai 2020, Alinéa a pu être déclaré en faillite puis racheté par les mêmes propriétaires. Une stratégie permettant de fermer des magasins et d’éponger les dettes que les 1000 salarié.e.s d’Alinéa ont du payer par leur licenciement.
Le même mécanisme a été utilisée pour l’enseigne Phildar. L’entreprise a pu liquider ses dettes , supprimer 137 emplois et 116 magasins sur 131 pour finalement être racheté par les même propriétaires. Le groupe Auchan Retail n’est pas en reste avec la suppression de 1475 postes sur l’ensemble de ses enseignes. L’enseigne Happychic prépare la fermeture de 88 magasins qui risque de laisser sur le carreau des centaines de salarié.e.s. De même à Top Office où ce sont 106 emplois supprimés et 6 fermetures de magasins qui mettent sur le carreau plus d’un tiers de la totalité des effectifs.
Tous ces plans de restructuration détruisent la vie de milliers de salarié.e.s alors même que le taux de rentabilité de l’enseigne phare du groupe, Auchan, a bondi de 79% au premier semestre 2020, comptabilisant un excédent brut d’exploitation de 1,25 milliard d’euros. L’entreprise a par ailleurs versé 2 milliards d’euros de dividendes aux actionnaires ces dernières années. A cela s’ajoute les 500 millions de crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) que l’entreprise a touché sur les 7 dernières années. Les résistances des salarié.e.s du secteur du commerce et services existent :
A McDonald’s ou à SFR contre la répression anti-syndicale, chez les livreurs sans-papiers de chez Frichti en lutte pour leur régularisation, à Biocoop pour la reconnaissance pleine et entière de leur travail ou encore chez les femmes de chambre d’Ibis qui reprennent leur grève après un an de lutte.
Pour peser plus largement et imposer un coup d’arrêt aux capitalistes, pour sauver nos emplois, il faut s’unir pour peser plus largement dans le rapport de force.
Le syndicat SUD-COMMERCES ET SERVICES SUD-EST appelle les salarié.e.s du commerce, des services, de l’hotellerie et de la restauration à la GREVE ce vendredi 2 octobre.
SUD-COMMERCES ET SERVICES SUD-EST
26, Rue Grande Fusterie 84000 Avignon
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