Si le passe sanitaire est l’allié du système capitaliste et patriarcal, il est l’ennemi de la transformation sociale pour laquelle nous œuvrons au quotidien.
Ce gouvernement n’en finit plus, décidément, d’étaler sa perversité et son habileté à manipuler et diviser la population. Non sans basse manœuvre et arguments fallacieux.
Les bons et les gentils. Les insensés et les lumières.
Le consentement libre et éclairé, inscrit dans la loi, est le pré-requis à toute décision
et tout acte médical ou paramédical. Tout soin. Même la vaccination.
Libre parce qu’exprimé sans contrainte.
Éclairé grâce à des informations loyales et justes.
Aujourd’hui, Emmanuel Macron (puisqu’il parle plus souvent en disant « je » que « le gouvernement ») a l’audace de vouloir se substituer aux corps médicaux, paramédicaux et juridiques en nous imposant un acte de soin.
Macron nous impose d’exercer des contrôles les uns sur les autres, nous contraint à être à la fois suspects et suspicieux.
Ces basses manoeuvres font le lit, déjà bien stable, de la surveillance généralisée.
Une surveillance déjà réelle, mais un peu cachée, qui vous fait passer pour un « complotiste » quand vous abordez le sujet. GAFAM, caméras de vidéo- « protection », « cookies », logiciels de détection de mouvements suspects dans les magasins, capteurs de mouvements devant les panneaux publicitaires pour en mesurer l’audience, fichage selon certains critères de dangerosité (appartenance à un
syndicat, un parti, problèmes de santé...) etc.
Une surveillance qui ne dira jamais son nom, mais à qui la consigne est donnée aujourd’hui : contaminer les esprits, les foyers et les interactions. Une surveillance comme outil des puissants qui établiront leurs propres critères de dangerosité, de subversion. Critères qui conditionneront la production artistique et culturelle, écraseront la création, stériliseront l’éducation, videront la pensée de sa nuance.
Si les « puissants » sont souvent blancs, hétérosexuels, néo-libéraux et se défendant de tout trouble psychique, nous pouvons déjà avoir une idée de ceux qui subiront leurs exactions et seront mis à la marge, exclus de ce qu’on osera encore appeler « société ».
Si la surveillance exclut, alors le passe sanitaire est un passe-exclusion, tenant encore plus à l’écart de la vie sociale et culturelle les personnes précaires, fragiles et isolées.
Malades psychiatriques, sans-abri, exilés, foyers modestes voire pauvres, personnes vivant dans les déserts médicaux etc.
La coercition est un aveu de bêtise et de faiblesse.
C’est la marque de la psychorigidité et de l’absence d’humilité.
Insister malgré les craintes, malgré les refus. Insister pour s’imposer et imposer ses critères de domination.
Voilà ce contre quoi nous devons lutter, ensemble.
Il faut exiger une société transformée, dans laquelle la richesse sera faite de mots et d’apprentissages. Pas de « pognon ».
Il faut exiger un système dans lequel il ne serait pas envisageable de s’accommoder des règles du patriarcat et de tout ce qu’il a de plus misogyne, raciste, xénophobe, destructeur de l’environnement et capitaliste.
Tulle, le 20 juillet 2021.
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