L’usine pionnière dans le recyclage des emballages, seule usine en France capable de fabriquer du papier journal 100 % recyclé en circuit fermé, vient d’être autorisée à la vente au profit d’un repreneur souhaitant produire de l’hydrogène.
Le discours a bien changé depuis le 28 avril 2021, où une centaine de militant·es, syndicalistes et représentants des salarié·es du collectif Plus jamais ça avaient investi le parvis du ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance pour réclamer le sauvetage du site papetier.
C’est à cette occasion qu’Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’Industrie avait reçue une délégation de salarié·es. Selon le ministère, cette rencontre « a[avait] permis de confirmer qu’il y a un objectif partagé de maintien d’une activité industrielle sur le site, de préférence en lien avec l’activité papetière, qui correspond au savoir-faire des salariés ».
Le gouvernement trahit sa parole alors même qu’un conglomérat composé de 3 acteurs économiques s’est manifesté auprès du ministère de l’Économie demandant quelques semaines supplémentaires afin de déposer une offre d’achat qui allierait production de papier et d’énergie.
Nous exigeons de la part du gouvernement qu’il donne le temps nécessaire aux acteurs qui croient en l’avenir de ce site, de placer les salarié·es au cœur de la décision de reprise de ce modèle d’industrie écologique et de tenir sa parole.
Nous appelons à une grande mobilisation le vendredi à partir de 9h00 à Chapelle-Darblay afin d’exiger tous ensemble qu’un avenir soit donné à ce site exemplaire !