Mercredi 16 mars au petit matin, à Diyarbakir, au cœur des régions kurdes de Turquie, la police turque est venue arrêter chez elles 24 femmes, militantes de diverses structures de la société civile kurde : parti politique (HDP), centre d’aide aux femmes victimes de violences (centre ROSA), divers syndicats (SES, Egitim Sen, Tümbel Sen, TBS), mouvement des femmes kurdes (TJA). Déjà, le 8 mars, la police avait tenté d’interdire le rassemblement au prétexte que les femmes refusaient de se soumettre à trois fouilles au corps successives pour accéder au lieu de la célébration. Cette fois-ci, il dirige la répression exclusivement sur celles qui osent élever la voix, leur reprochant notamment leur participation à la manifestation du 25 novembre contre les violences faites aux femmes - qui s’était par ailleurs déroulée sans incidents.
L’Union Syndicale Solidaires réaffirme son soutien à toutes les femmes touchées par la répression du régime turc d’Erdogan patriarcal et autoritaire. Leurs voix ne seront pas réduites au silence ! Nous nous tenons aux côtés de nos camarades syndiquées en cas de besoin.