Le monde va mal et ce n’est pas un scoop. Rien que cet été, les catastrophes écologiques nous ont rappelé à la réalité environnementale actuelle. Le rapport du GIEC a confirmé le gap entre les mesurettes prises et l’urgence de mesures radicales pour sauver notre planète. La crise du Covid mondiale n’en finit pas, et risque de perdurer. L’instauration du pass sanitaire en France, plutôt qu’une campagne de vaccination, dotée des moyens à la hauteur de l’enjeu, a renforcé la logique répressive et de contrôle, et clive au sein de la population. Ceux qui jouent sur les peurs, complotistes, racistes, d’extrême-droite ont trouvé un terrain très favorable pour mettre en lumière leurs idées nauséabondes. Ce sont aussi les licenciements qui continuent à alimenter une crise sociale tandis que le gouvernement appliquera sa réforme inique sur l’assurance chômage dès octobre.
Nos résistances sont d’autant plus centrales et essentielles dans la période !
Sortir du fatalisme et de la sidération, ça veut dire agir, convaincre autour de soi et croire en la force du collectif, malgré les divisions, la résignation.
Notre syndicalisme de transformation sociale n’est pas juste une formule. Défendre les salarié∙es, leurs emplois est central, mais transformer la société pour protéger notre environnement, reconquérir nos droits sociaux, instaurer l’égalité et lutter contre toutes les discriminations est notre seule voie. Le premier pas, c’est pour chacun∙e d’aller concrètement manifester, revendiquer, convaincre, dénoncer, faire grève ! C’est tisser des liens et les solidarités entre les militant∙es qui partagent les mêmes valeurs, auprès des salarié∙es et de la population pour combattre les tenants d’un système capitaliste qui n’en finit pas de s’écrouler.