De nombreuses équipes syndicales s’interrogent sur l’attitude à avoir face à des collègues de travail qui tombent malades après avoir été contaminé·es par le coronavirus. Ces arrêts de travail peuvent-ils être considérés comme un accident du travail1/de service ou une maladie professionnelle ?
La question est totalement légitime pour des salarié·es contraint·es de continuer à exercer leur activité et qui craignent d’être contaminés alors que le reste de la population est confinée à domicile pour éviter la propagation de l’épidémie. Le ministre de la Santé a d’ores et déjà annoncé pour les soignants qui tombent malades que « le coronavirus sera systématiquement et automatiquement reconnu comme une maladie professionnelle », il faudra que cela soit confirmé par les faits, mais qu’en sera-t-il des autres travailleuses et travailleurs ?
Pour répondre à ces questions il faut se reporter aux textes qui encadrent les notions d’accident du travail/de service et de maladie professionnelle et déterminer ensuite une stratégie.
Les fins de période d’essai, en lien avec la crise du coronavirus, se multiplient ce qui est illégal. Vous trouverez en lien un modèle de lettre à compléter et à adresser rapidement à votre employeur pour contester un tel procédé et pouvoir ainsi défendre vos droits ultérieurement.
Voir l’article de SUD Travail Affaires sociales
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Plateforme des soutiens aux migrants (Nord/Pas-de-Calais)
D’autres ressources en ligne ici également (n’hésitez pas à compléter) :
>> Voir également notre rubrique "Le coronavirus et le capitalisme : deux épidémies à combattre !"