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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Contre les violences faites aux femmes

AVERTISSEMENT - « Chantage, humiliation, injures, coups... Les femmes victimes de violences peuvent contacter le 3919. Gratuit et anonyme, ce numéro de téléphone qui a un rôle d’écoute, d’information et d’orientation est accessible 7 jours sur 7 (de 9h à 22h du lundi au vendredi et de 9h à 18h les samedis, dimanches et jours fériés).

Le 3919 Violence Femmes Info constitue le numéro national de référence pour les femmes victimes de violences (conjugales, sexuelles, psychologiques, mariages forcés, mutilations sexuelles, harcèlement...). Il propose une écoute, il informe et il oriente vers des dispositifs d’accompagnement et de prise en charge. Ce numéro garantit l’anonymat des personnes appelantes mais n’est pas un numéro d’urgence comme le 17 par exemple qui permet pour sa part, en cas de danger immédiat, de téléphoner à la police ou la gendarmerie.

Le numéro 3919, soutenu par le ministère en charge des droits des femmes et géré par la « Fédération nationale solidarité femmes » s’appuie sur un partenariat avec les principales associations nationales luttant contre les violences faites aux femmes."

Guide Solidaires "Agir syndicalement contre les violences sexistes et sexuelles au travail"

Les violences sexuelles ou les violences sexistes au travail touchent en immense majorité les femmes, et s’ancrent dans le système patriarcal qui les engendre et permet leur perpétuation. Elles peuvent prendre plusieurs formes : harcèlement sexuel, agressions sexistes et sexuelles au sein du collectif de travail, ou venant des usager-es ou client-es… Dans tous les cas, il s’agit de pouvoir entendre et identifier ces situations de violences.

Accompagner et agir sur les lieux de travail est essentiel : questionner les préjugés, faciliter la parole, permettre des prises de conscience sur le continuum (le lien) entre « sexisme ordinaire » et violences sexistes est indispensable en direction des hommes comme des femmes. Il s’agit, en outre, de connaître les lois et de les faire appliquer pour qu’elles protègent au mieux les personnes. En tant que syndicaliste, nous devons aussi toujours mettre en avant la responsabilité de l’employeur et son obligation d’agir pour protéger les salarié·es.

Ce guide vise à donner des outils pour combattre syndicalement ces violences. Il ne prétend pas répondre à toutes les situations, mais il s’inscrit dans notre volonté d’articuler les luttes : celles contre les violences sexistes et celles contre les inégalités au travail. En effet, les violences agissent aussi sur la carrière ou la rémunération des femmes : elles peuvent entraîner des comportements d’évitement des milieux « masculins » (plus rémunérateurs), la perte de son emploi (démission ou licenciement), le cumul des arrêts maladie pour ne plus être confrontée au harceleur, le blocage de son avancement pour avoir dire non, etc. Enfin, l’accompagnement de l’équipe syndicale comme son action envers le collectif de travail est une condition pour que les femmes puissent parler des violences auxquelles elles sont confrontées, rompre l’isolement et contribuer à monter si besoin les dossiers juridiques (pénaux notamment), la prise en charge éventuelle par des acteurs-trices spécialisé·es (associations, avocat·es…) qui, ensuite, accompagneront les femmes sur cet aspect-là.

La lutte contre les violences faites aux femmes ne peut faire l’économie d’actions syndicales de sensibilisation et de formation à l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. Les formations que l’Union syndicale Solidaires a mis en place ont notamment pour objet la déconstruction des stéréotypes de genre et des pratiques sexistes qui fondent encore les rapports sociaux de sexe. On ne peut ni identifier ni comprendre les mécanismes de ces violences spécifiques hors d’une analyse du patriarcat et des rapports sociaux de sexe : ces violences sont la manifestation et l’outil de la domination masculine comme système.

Pour télécharger ce guide, c’est ICI

Notre plaquette "Violences faites aux femmes - une riposte syndicale"

Injures sexistes, affichage pornographique, propos sexistes, attouchements, agressions sexuelles, viols… les violences sexistes et sexuelles existent aussi dans le monde du travail. A ce titre, le syndicalisme est directement concerné mais il s’agit aussi de pouvoir apporter un soutien efficace aux femmes victimes de violences en dehors du travail, dans leur vie familiale. Ces violences ont toujours des conséquences négatives pour les salariées qui les subissent. Le syndicalisme doit donc être à l’écoute de ces femmes et intervenir au niveau le plus efficace.

Pour télécharger cette plaquette, c’est ICI

Nos autocollants

Nos badges

Solidaires "Retrouvons-nous dans la rue du 23 au 25 novembre"

Pour l’Union syndicale Solidaires, il faut s’attaquer au système patriarcal partout et constamment, dès l’école maternelle, dans la rue, dans les médias, dans les entreprises, au travail comme dans toutes les organisations collectives.

C’est ce système qui « autorise et tolère » socialement les conduites de dominations, de violences envers les femmes jusqu’à la mort de plusieurs dizaines d’entre elles chaque année.

Les mesures à appliquer sont déjà connues :

  • La reconnaissance de la spécificité des violences faites aux femmes par l’inscription dans la loi du terme de féminicide.
  • Aucune plainte refusée et sans suite, ce qui veut dire tenir compte de la parole des femmes pour les aider à justement dénoncer ce qu’elles vivent sans honte, ni culpabilité.
  • Des mesures de protection rapides ce qui veut dire mettre fin à l’impunité des agresseurs, quel qu’ils soient.
  • Des places suffisantes en hébergement d’urgence dans tous les départements.
  • Des fonds pour les associations qui accompagnent les femmes victimes…
    Il faudra aussi un budget à la hauteur de ces ambitions, et nous réclamons comme d’autres organisations féministes un vrai milliard pour enfin stopper cette horreur !

Pour accélérer et imposer la mise en place de ces mesures, il faut être nombreuses et nombreux à se retrouver dans la rue. On vous donne rendez-vous à la manifestation nationale à Paris le samedi 23 novembre à 14h à Opéra et dans les nombreuses initiatives prises un peu partout en France autour du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

La manifestation sur Paris

Marche #NousToutes
Contre les Violences sexuelles et Sexites
Le 23 novembre à Paris / 14h - Place de l’Opéra
(Trajet : Opéra - République - Nation // Concert à l’arrivée)

Préavis Solidaires Fonction publiques pour le 23 novembre

Retrouvez le préavis spécifique déposé pour cette journée par Solidaires Fp

Tract Solidaires

Pour télécharger ce tract, cliquez ICI

Marche #NousToutes : « Stop aux violences sexistes et sexuelles »

Samedi 23 novembre, RDV national à Paris pour marcher contre les violences sexistes et sexuelles

Nous appelons toutes celles et tous ceux qui veulent en finir avec les violences sexistes et sexuelles et avec les féminicides à marcher le samedi 23 novembre, à Paris.

Chaque jour, dans notre pays, des femmes sont victimes de violences psychologiques, verbales, économiques, médicales, physiques ou sexuelles. Une femme meurt tous les 2 jours assassinée par son compagnon ou son ex-compagnon. Qu’elles aient lieu à la maison, au travail ou dans la rue, les violences ne sont pas une fatalité. Jamais.

Avec cette marche, nous dirons notre exigence d’un monde dans lequel les violences n’ont pas leur place. Les femmes et les enfants, aujourd’hui victimes de violences, peuvent être protégé·e·s. Les femmes et les enfants en danger peuvent être mis·es en sécurité. Les criminels doivent être sanctionnés.

Avec cette marche, nous rappellerons que c’est notre droit fondamental de vivre à l’abri des violences. Ce droit est chaque jour bafoué dans une indifférence qui nous sidère.

Avec cette marche, nous ferons entendre nos voix dans chaque famille, entreprise, administration, quartier, école, hôpital et association. Dans tous les espaces de vie, la question des violences doit être posée. Et traitée.

Avec cette marche, nous porterons la voix de toutes celles qui, parmi nous, cumulent les violences en raison de leur situation de handicap, de vulnérabilité, de leur âge, de leur origine sociale, de leur statut de migrantes, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre ou parce qu’elles sont racisées.

Avec cette marche, nous porterons la voix des milliers d’enfants victimes ou co-victimes de violences. Nous dénoncerons les décisions de justice qui relaxent des pédocriminels en bafouant les droits les plus élémentaires des enfants.

Avec cette marche, nous porterons la voix de celles qui ne peuvent plus parler. Celles qui ont été assassinées parce qu’elles étaient des femmes. Nous n’arrivons plus à compter les cas où les féminicides auraient pu être évités. Nous proclamerons notre colère de voir que les pouvoirs publics leur ont tourné le dos, classant leurs plaintes, refusant d’entendre leurs appels à l’aide.

Avec cette marche, nous ferons en sorte que les pouvoirs publics prennent enfin des mesures à la hauteur. Les demi-solutions ressassées depuis des décennies ne fonctionnent pas. Un Grenelle ne suffira pas. Le gouvernement doit passer à la vitesse supérieure et débloquer un milliard d’euros pour financer des politiques publiques qui touchent l’ensemble de la population. La société est prête à se mettre en mouvement contre les violences. Il manque aujourd’hui la volonté politique et les moyens.

Les solutions pour faire sortir la France des violences existent. Mieux, elles sont connues et reconnues. Les associations de terrain en parlent. Sans cesse. Parmi elles : formation des professionnel·le·s à détecter les violences et à réagir de manière efficace, ouverture de places pérennes d’hébergement dans des lieux dédiés, démultiplication des ordonnances de protection et systématisation des bracelets électroniques pour les compagnons violents condamnés, campagnes de communication continues et nationales sur le modèle de celles que l’on a connues pour la sécurité routière, prévention obligatoire et systématique à l’école, obligation faite aux entreprises de prévenir effectivement les violences sexistes et sexuelles au travail et de protéger les femmes victimes de violences conjugales.

Le 23 novembre nous marcherons. Nous exprimerons notre force, notre colère et notre détermination. Nous sommes déjà des milliers. Et nous allons en finir avec les violences sexistes et sexuelles.

Rejoignez-nous.


Liste des organisations appelant à la marche #NousToutes

  • ActionAid Peuples Solidaires
  • APEL-Egalité
  • Attac France
  • CARE France
  • CFDT
  • CFTC
  • CGT
  • Chiennes de garde
  • CIAMS
  • Collectif Abandon de Famille - Tolérance Zéro !
  • Collectif National Droits des Femmes
  • Collectif « Tou.te.s contre les violences obstétricales et gynécologiques »
  • CQFD Lesbiennes Féministes
  • Éclosion 13
  • EELV
  • Encore féministes !
  • En avant toute(s)
  • Emission Femmes libres sur Radio libertaire
  • Ensemble
  • Excision, parlons-en !
  • FAGE - Fédération des Associations Générales Etudiantes
  • Femmes Egalité
  • FIT Une femme un toit
  • Fonds pour les femmes en Méditerranée
  • Forum Femmes Méditerranée
  • FSU
  • Génération.s
  • HandsAway
  • La Cimade
  • La France Insoumise
  • La Ligue des droits de l’Homme
  • Le Planning Familial
  • Les effronté-es
  • Marche Mondiale des Femmes
  • NPA
  • PA.F (Pour une parentalité féministe)
  • Parents & Féministes
  • Parti Communiste
  • Parti Socialiste
  • sKB
  • SNES-FSU
  • Stop Harcèlement De Rue
  • Touche Pas à mon Intermittent.e
  • UNEF
  • Union syndicale Solidaires
  • ViP, Aide aux victimes de Violences sexuelles commises sur les mineurs ou/et intra-familiales
  • Zéromacho - des hommes contre la prostitution et pour l’égalité

Images à télécharger



Article publié le 28 octobre 2019